Il y a 43 ans, le lancement de Meteosat 1

23/11/2020
Actualité
Le 23 novembre 1977, une fusée américaine lançait Meteosat 1, le premier satellite européen de météorologie.

Meteosat fait partie du système mondial d'observation terrestre mis en place par l'OMM (Organisation Météorologique Mondiale) au milieu des années 1970. Ce système, à l'origine, comprend 5 satellites répartis sur des orbites géostationnaires (à une altitude d'environ 36000 km). L'ensemble couvrant ainsi le globe terrestre. 2 satellites sont opérés par les américains, les 3 autres sont opérés chacun par les japonais, les indiens et les européens. Depuis, les chinois ont lancé également des satellites géostationnaires.

Meteosat 1 envoyait sa première image le 09 décembre 1977.

Haut de 3,2 m, pour un diamètre de 2,1 m et une masse de 697 kg, Meteosat 1 ressemble à un cylindre sur lequel se trouvent les panneaux solaires, mais aussi des structures correspondant notamment aux propulseurs et capteurs.

A l'origine, au début des années 60, le projet d'utiliser un satellite météorologique était français. D'autant plus qu'en 1959, les américains ont lancé plusieurs satellites dédiés, démontrant l’utilité de tels outils pour observer depuis l’espace et mieux comprendre les phénomènes atmosphériques.

En septembre 1971, le projet français est présenté aux partenaires de l’ESRO (European Space Research Organisation). Ces derniers acceptent de s’engager dans le programme qui, le 23 mars 1972, devient européen.

Grâce au satellite, les météorologues européens obtiennent des informations sur la couverture nuageuse, les températures de surface de la mer, la vitesse des vents, la répartition de la vapeur d’eau et les bilans radiatifs. Outre les prévisions journalières destinées aux populations, Meteosat livre des données bien utiles pour différentes applications comme les transports aériens et maritimes, l’agriculture, etc.

Le 19 juin 1981, Meteosat 1 est remplacé par Meteosat 2.

Ainsi après Meteosat 1, six autres satellites de première génération seront lancés avec succès puis, de 2002 à 2015, une seconde génération (MSG) de quatre satellites (avec des capacités améliorées). Une troisième génération (MTG) s’apprête à être déployée assurant la continuité d’un service de qualité jamais démenti.